Après avoir passé 3 jours en vadrouille dans le Northland, on rejoint des amis argentins à Auckland le samedi 1 Mai. On gare le van, se ballade, rejoint nos potes, dîne ensemble, puis il déjà minuit, il est temps de sortir de la ville pour aller dormir dans un parc ou quelque part aux environs d'Auckland mais il y a désormais un problème, le van n'est plus là.
Je le sais, je le sens, on nous a volé le van.
Facile à dire mais difficile à digérer et surtout à se l'imaginer.
Ca arrive, les gens disent qu'ils connaissent quelqu'un qui s'est fait voler sa voiture dans une ville mais tout cela m'est à présent familier, je l'ai vécu donc je sais de quoi je parle.
On dépose plainte à la police puis on se trouve une auberge pour passer une partie de la nuit au chaud. Le lendemain on lance le plan "Where is Maya ?" (nom du van que je lui avais donné) avec nos amis argentins, qui ont dans l'idée que le van est encore dans les parages. On appelle une dizaine de fourrière au cas où, dans l'espoir car il y a toujours un espoir, que le van soit juste quelque part à nous attendre. Mais bon, comme si pour moi j'avais déjà fait le deuil de Maya et que je ne reverrais plus jamais mes affaires et mon van, je me sens soulagé. J'ai le sourire et l'énergie suffisante pour me dire que maintenant tout reste à faire, un nouveau voyage démarre celui que je n'avais pas encore imaginé se réalise.
La page est tourné.......il y a maintenant que des solutions. On est les maîtres de nous même, sans affaire, sans rien, on a un panorama de choix qui se présente devant nous.
Il suffit juste de choisir ce dont on a toujours voulu qui était enfouit au font de soit et qui coulait dans nos veines en attendant son heure.
Math
